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Ripoux contre ripoux (1990) – Critique

Ripoux contre ripoux

Ripoux contre ripoux – Point de départ

Les années ont passé. Six ans pour être exact depuis notre première rencontre avec François et René. Le générique de Francis Lai a un peu changé, mais l’accordéon est resté comme cette douce nostalgie d’un Paris qui n’existe presque plus. Montmartre est toujours la toile de fond. Nous retrouvons donc François et René, collègues flics, inspecteurs par leur grade, ripoux par passion. Sauf que François en a marre des petites combines de René. Il ne va pas passer sa vie à bouffer à l’œil, à relâcher les malfrats en échange de quelques biftons… Il veut faire son métier de façon honnête ! Normal pour un défenseur de la loi. René tombe des nues. Il a la sensation que son poulain lui échappe. Cependant les velléités vertueuses de François vont se heurter de plein fouet à la vengeance d’une femme, une ex de René. Les deux vont se prendre l’Inspection Générale des Services en pleine face pour une histoire d’argent disparu. Un pur mensonge qui va permettre aux commerçants du quartier de se refaire la cerise. Les deux compères vont les voir défiler dans le commissariat raconter leurs malheurs. Leur patron, la mort dans l’âme, les suspend donc en attendant leur procès. Leurs remplaçants, interprétés par Guy Marchand et Jean-Pierre Castaldi, ont l’air de chevaliers blancs mais il faut se méfier des apparences…

Affiche Ripoux contre ripoux

Ripoux contre ripoux – Critique

Ce deuxième film racontant les aventures de François et René est vraiment sympathique sur plein de points. Beaucoup le considèrent de qualité médiocre par rapport au premier. Ce n’est pas mon opinion. Certes il n’y a pas le charme de la rencontre entre nos deux anti-héros que proposait le premier film avec toutes les découvertes des fameuses combines de René, le choix de remplacer Julien Guiomar par Michel Aumont dans le rôle du commissaire n’est pas le plus judicieux et, sans dévoiler l’intrigue du premier film, le scénario manque d’une grande cohérence sur le postulat de départ. Toutefois le duo d’acteur Philippe Noiret et Thierry Lhermitte dégage une telle sympathie qu’on oublie très facilement ces manquements. De plus l’intrigue, assez classique mais pas inintéressante, et l’excellente tenue des dialogues font qu’on passe un agréable moment. Les seconds rôles sont toujours aussi intéressants. Une mention spéciale pour Jean Benguigui en patron de club de strip-tease tendance « Michou ». Un grand moment.

Ripoux contre ripoux Marchand Castaldi

Je dirai même plus, qu’à la manière du premier, Ripoux contre Ripoux a un charme indémodable. La douce musique de Francis Lai et cette mélancolie qui affleure à certains moments, en sont aussi pour beaucoup. Je voue une véritable tendresse à ce film comme au premier. Le genre de films que je revois chaque année avec autant de plaisir. Pour guérir un moment de spleen, rien de plus revigorant que de regarder Les Ripoux ou Ripoux contre ripoux. Cela vaut tous les antidépresseurs du monde !

Ripoux contre ripoux (1990) réalisé par Claude Zidi avec Philippe Noiret, Thierry Lhermitte, Guy Marchand, Jean-Pierre Castaldi, Line Renaud, Grace de Capitani, Jean-Claude Brialy, Michel Aumont, Jean Benguigi…

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